4/23/2009

Ça vous énerve aussi, hein

"Ceci est une tentative de gros scandale public..." (delete, delete, delete...)

Ce qui est bien avec le printemps, c'est quand vient le temps d'arracher les mauvaises herbes. Ouste, ouste...

4/22/2009

Boréal 2009, une image

Si vous ne l'avez pas déjà vue ailleurs, voici l'image du prospectus de Boréal 2009 :



L'illustration est de Dave Bergeron. Plus d'informations au http://www.congresboreal.ca/.

4/07/2009

Les zombies dans nos campagnes dans Clair/Obscur

Francois-Bernard Tremblay vient de me le confirmer, ma nouvelle sera dans un des deux numéros (!) de la revue, à paraître en fin juin. L'un sera plus littéraire, l'autre plus axé sur le cinéma. Je ne sais pas exactement dans lequel ma nouvelle sera placée.

Pour vous faire patienter, voici un extrait, contenant le défi que je lance à mon ami Philippe-Aubert, célèbre fan de loup-garous.


― Alors, Philippe-Aubert, paraît que t'es écrivain ? lança Roland, dans l'espoir d'offrir un peu de divertissement à ses invités. En effet, le silence pesait depuis quelques minutes.
L'interpellé avala une bonne gorgée de vin et reposa soigneusement son verre sur la nappe. Toute la tablée le regardait, attendant sa réponse. Il semblait mal à l'aise.
― Ben, le mot est peut-être un peu fort, je me contente de publier des nouvelles ici et là...
― Il a commencé à écrire un nouveau texte, n'est-ce pas, chéri ? dit Geneviève en posant une main sur l'avant-bras de son mari.
Roland attendit quelques instants avant de relancer son invité.
― Ah bon ? C'est intéressant. Et ça va parler de quoi, ta nouvelle ?
― Eh bien, répondit Philippe-Aubert, pour l'instant, ça raconte l'histoire d'une ballerine loup-garou qui...
Les rires fusèrent de toutes parts, forçant l'auteur à interrompre son résumé.
― Et ça va être quoi ton titre ? demanda Mario, hilare. « Les crocs de la danse » ?
Son cousin, qui en était à sa troisième bouteille de vin (à lui seul) et qui commençait à être sérieusement ivre, continua avec des suggestions telles que « Tutu griffu », « La nuit, tous les loups sont gris » et « Entrechat et loup ». Les esclaffements redoublèrent. Philippe-Aubert avait les joues rouges, tandis que Geneviève serrait les dents, visiblement mécontente qu'on se moque de son mari.
― En fait, risqua l'écrivain, le titre n'est pas encore décidé, mais peut-être vais-je envisager d'emprunter une de vos...
Philippe-Aubert s'arrêta net, le front plissé.


À suivre dans Clair/Obscur...